A gauche elle a 5 ans en 1939 avec son petit frère, et à droite à 17 ans (1951).
Puis on la voit avec sa future belle soeur Jeanne M., dit Jany, qui a 19 ans, et qui n'épousera son frère qu'un an et demi plus tard. Elles marchent d'un bon pas devant les grilles de la préfecture à Pau, le 23 décembre 1951, à deux jours de Noël.
Le même jour on inaugurait le téléphérique au Pic du Midi de Bigorre. Et à Dijon, le Père Noël est « sacrifié en holocauste » selon les mots du communiqué sur le parvis de la cathédrale de Dijon. Cette exécution publique a été décidée après que le clergé eut condamné le Père Noël « comme usurpateur et hérétique ». Convoqué au pied du bûcher, métaphoriquement parlant bien sûr, Claude Lévi-Strauss alors directeur d’études à l’Ecole pratiques des hautes études donne son avis « Ce n’est pas tous les jours que l’ethnologue trouve ainsi l’occasion d’observer, dans sa propre société, la croissance subite d’un rite, et même d’un culte.» Point de Vue Image du monde quelque jours plus tard fera sa Une sur cette exécution publique.
